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Remember "TOTALE REMEMBRANCE"

Remember "TOTALE REMEMBRANCE"
  • Rétrospective du tournage marathon de "Totale Remembrance", le film amateur le plus long et le moins cher du monde (du moins jusqu'au prochain crach boursier). Une expérience unique qui a définitivement marqué ses participants.
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28 février 2006

Totale Remembrance, le film

A l'heure où j'écris ces mots (17h09, mais j'avance d'une heure), Totale Remembrance est terminé depuis un peu plus d'an an. Une demi-page lui a été consacré dans le quotidien belge Vers l'avenir, et le film a été projeté une seconde fois devant les étudiants en cinéma de la haute école Léon-Eli Troclet, avec séance de questions à la suite en présence de Sandra, Fabian, Michael, Nic et Christophe. Au mois de mars 2005, le film a circulé chez quelques stagiaires du Festival du Film Fantastique de Bruxelles, et le diminutif Mefamo (pour MEurtres FAtalement MOrtels) est devenu en fin d'année le nom d'une association sans but lucratif qui va faire pleurer de honte les fans de Frères d'Ardennes, consterner les émules de Godard, dérouter les amateurs de Docu-Fiction, et se faire des amis parmi tous les décadents fous furieux du coin. Bref, contribuer à tout ce qu'on aime !

Et le film, dans tout ça ? Marrant, selon la plupart (mais personne ne rit aux mêmes passages). Bien trop long, à l'unanimité (mais les gens ne s'entendent pas quant à déterminer où). Choquant, pour quelques-uns (mais franchement moins qu'on ne le redoutait). Bluffant, indéniablement, lorsque l'on voit la tête des personnes à qui nous révélons nos petits secrets de tournage. Randolph rules, mais ça on le savait déjà ! Bref, c'est simplement un film, qu'on aime ou qu'on aime pas, par morceaux ou en entier, mais qui a au minimum le mérite d'exister et d'avoir été achevé.

Et bon, ce n'est peut-être qu'une considération personnelle, mais putain, y'a de quoi être fier...

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27 février 2006

La projection

"Totale Remembrance" existe. Presque. Une tâche reste à accomplir, un dernier pas. Mais, comme vous le dira le célèbre professeur Jones, "c'est souvent à ce moment là que le sol se dérobe ". Bien dit, professeur. Car si le PC du réal a pu soutenir sans défaillir la post production du film, il ne va pas en aller autant de cette ultime étape que l'on nomme "le rendu". Car oui, pour créer un fichier visionnable à partir de votre logiciel favori, le film doit encore être exporté de Adobe Première vers un fichier unique comprenant tous les morceaux de film soudés les uns aux autres. C'est gai, le réal n'a théoriquement plus rien à faire et le temps demandé pour l'opération est d'environs une demi-heure.

Pour dix minutes de film. Quand ça marche.

Quand ça marche pas (parce que le PC plante, parce que le son merde), ça peut prendre facile 48 heures. Voir plus si vous prenez le temps de dormir.

Bref, d'une manière ou d'une autre, en ce qui nous concerne, c'est un peu short.

Surtout que ça va pas marcher.

Première étape du désastre: Nous sommes Jeudi après midi. Antoine Lint, à la demande du réal, fixe une barrette de RAM supplémentaire dans la tour du PC de montage. L'opération se déroule chez le réal, et échoue. Consternation. Après de nouveaux essais, toujours aussi peu fructueux, la folle équipée décide d'amener le PC chez Antoine, endroit béni où, sans rien faire de plus, la barrette accepte de fonctionner. L'aprèm touche à sa fin, et, par peur de voir le PC se planter sous le poids de la tâche, Christophe préfère exporter le film en deux fichiers, qu'il unira dans le logiciel de projection. L'exportation est lancée, le travail commence. Christophe, Antoine et Sandra se réjouissent.

Deux heures plus tard, le PC plante. Le réal est envahi d'une sensation de lassitude peu commune. Il n'a pas encore récupéré des dernières journées de travail, et le ras-le-bol guette, d'autant qu'il est le seul à savoir utiliser Adobe Première. Secondé par un Antoine Lint qui ne le quittera pas et cherchera à ses côtés, sur le web, une solution pour résoudre le problème, Chris perd toute notion de la réalité alors qu'il multiplie les expériences, sachant pertinemment qu'une fois passé le cap du vendredi matin, toute tentative de rendu échouera faute de temps nécessaire. L'annonce du problème file une trouille d'enfer au Mefamo Team. Tout ça... Pour ça !

Nous sommes vendredi. Au terme d'une nuit agitée au sommeil court (quatre heures, encore une fois), Christophe pense percer le problème, mais le résultat s'avère catastrophique. L'heure tourne, les essais plantent, le réal tente diverses formules de compression qui échouent toutes, et le temps passe si vite que la nuit tombe déjà. Mike, Raphael Vanherten, Nic, Sandra et Gaet commencent à l'avoir mauvaise. Samedi est presque arrivé, et Chris tente le tout pour le tout: exporter le film par séquences de 10 minutes, avec vérification expresse à chaque étape, ce qui nécessite son éveil quasi permanent.   

Samedi. L'équipe prépare la projection. Sandra, au téléphone avec des amies de classe, se laisse parfois aller à la panique. "C'est la cata, on a pas de film...". d'autant que pas mal de sections compressées plantent et doivent être relancées. Le réal a dormi trois heures cette nuit là, grâce au support bienveillant de Sandra, Antoine, et Delphine, sa chère et tendre. Du côté de la salle de projection, l'échéance arrive à son terme. les 3/4 du film sont exportés, mais le retard est inévitable.

A 20 heures, les coups de téléphone ne cessent de pleuvoir. Sandra est partie rejoindre le staff pour acceuillir  les spectateurs, mais ceux-ci s'impatientent déjà. A 20h15, Chris annonce que le film est prêt. Benoit Dachy débarque chez Antoine en catastrophe, le PC est embarqué pour servir de base à la projection, et c'est à 20h30, heure présumée du début du film, que le staff arrive. Chris branche les cables, et constate, atterré, que le son est en de nombreux endroits complètement inaudible, à la fois à cause d'un équipement sonore peu performant, mais surtout de la compression foirée de la piste audio. Les spectateurs deviennent nerveux, tout le monde est sur le point de perdre la boule, lançant des propositions à tout va et, finallement, il est décidé de jouer le tout pour le tout. Le film sera directement projeté de la fenêtre d'Adobe Première, aggrandie au maximum. Chris craint que le film ne rame à mort, et sait qu'il devra se tenir au côté du PC pour relancer le défilement en cas de saccades trop répétées. Mike et Chris, à bout de nerf, filent récupérer les cables nécessaires à l'opération (qui ne sont bien évidemment pas dispo sur place) et reviennent à toute vitesse. Pendant ce temps, la fenêtre Adobe aura été reconfigurée en noir, afin de choquer un minimum et, à presque 21 heure, l'installation est prête, même si l'accoustique de la salle n'est définitivement pas bonne. Epuisé au point d'en oublier le trac, Christophe introduit le film d'un petit discours, puis va s'installer après de son ordinateur, priant pour que plus rien n'échoue, cette fois. L'anxiété parcourt l'entiéreté du staff lorsque les premières secondes défilent et le réal, au vu des premières images, perd toute confiance en son projet, ultra-perméable aux défauts du film. Le prologue se poursuit, le métrage défile correctement, et là, soudain, à l'apparition triomphale de Raphaele Brantano régnant sur le centre ville, la salle applaudit et hurle avec une vigueur surprenante avant de partir dans une série d'éclats de rire qui atteindront leur apogée lors du clip des SR Boyz, des pannes de Savaetta Fett et surtout de l'apparition de Randolph. Préoccupé par le défilement du film, Chris reste tendu, pendant que toute l'équipe pousse un immense soupir de soulagement se perdant dans la vague de rire qui secoue la salle.

Le film ne plantera pas durant le projection. Le son est mauvais, mais le public participe, complice, au délire Mefamique, avant d'applaudir à tue tête dès que disparait le dernier "Grognasse !" de Randolph. La Mefamo Team se retrouve face au meilleur jury qui soit, et se voit honorer d'une standing ovation, juste récompense en regard des dernières - et infernales - 48 heures. Quelques heures plus tard, une partie de la bande termine la soirée chez Mike, une coupe de Champagne gracieusement offerte par Shab Ze Man aux lèvres.

La production de "Totale Remembrance" vient de s'achever.

PS: Deux jours plus tard, le réal découvrira, un drôle de sourire aux lèvres, que s'il s'était contenté d'exporter le film sans rien faire pour éviter le plantage, "Totale Remembrance" aurait été completement rendu le vendredi soir. Le problème n'était pas du au matériel, mais au logiciel qui ne parvenait pas à soutenir trop de paramètres. Maintenant, le réal à plein de bouquins sur la compression. Car non, plus jamais ce genre de connerie... ;-)

27 février 2006

Le tournage et le montage (partie finale): La Passion du Chris'

Les temps sont durs ! Même si le film se révèle dans toute sa splendeur, de nombreux trous restent à colmater. Dès le mois d'octobre 2004, après avoir emballé en une soirée le massacre des SR Boyz, aidé en cela par des Téwes on ne peut plus Pro et une équipe rôdée (l'expérience, ça a du bon), le réal entre dans une véritable période de frénésie où il alterne tournage de raccords, montage, et autres rafistolages en tout genre. Des contrechamps manquants par ci, des répliques isolée par là, des voix off, des bidouillages infographiques, des coups de téléphone désespérants d'urgence adressés à des acteurs désormais en fin de carrière... Nic, Sandra,  Mike, Fa', Raf, et les autres, tous passent chez le réal parfois pour à peine quelques minutes de tournage. Chris digiltalise, tourne, monte, re-digitalise, révise et finalise plusieurs scènes dans la foulée, adoptant dès la fin octobre (pour rappel, la première a lieu dans un mois) un rythme de vie insensé et complètement déstructuré le voyant travailler jusqu'aux petites heures et dormir en moyenne 4 ou 5 heures par nuit. Mike, fidèle au poste, le soutient en réalisant pour lui les coupures de presse apparaissants lors de la reconstution du FBI, pendant que Rahael Vanherten se prend la tête sur l'organisation de la Première, que Antoine Lint nous livre l'affiche du film et que Fabian en ébauche pour chaque acteur.

Chaque jour, une scène est finalisée, à la joie des participants et d'un réal désireux de se reconvertir dans l'élevage de lombric. Sur la TimeLine d'Adobe Première, les séquences s'enchaînent vaille que vaille, faisant chacune grossir le film de lourdes minutes (25 pour la scène des coptrolls, 40 - !!! - pour le final). A deux semaines de la projection, Chris décide dans trancher dans le lard des scènes de torture, pendant que Mike et l'équipe s'inquiètent de voir "Totale Remembrance" concurrencer directement certains de ses glorieux inspirateurs en terme de longueur. Mike finira par dire, lorsque Chris lui annonce en être à 2h30 de film: "Pas plus que 2h40, hein, Chris."

Tu parles.

Le Despote de service, l'esprit de plus en plus embrumé, regrettant la lumière du jour et l'air frais de l'extérieur, boucle le duel Smets-Piggs qui entraine le film au-delà du seuil demandé par Mike. Le mercredi de la semaine de projection, Chris téléphone à Nic et Sandra pour tourner les derniers plans du film (l'arrivée de Sarah au WOW Club et Piggs jetant le Scellion en l'air). Le lendemain, notre réal favori assemble le tout, sans cérémonie, et obtient une bande de 3 heures.

Soupir de soulagement pour tous. Le film est fini. Il est déjà trop long pour beaucoup, mais il est fini, et c'était la seule chose que désirait encore le réal. Il ne sait pas s'il en est content, mécontent, tout ce qu'il sait, c'est qu'il est terminé. Dans 48 heures, il sera projeté devant une salle de 200 personnes. 48 heures de repos, en perspective.

Mais l'informatique a ses lois que la récupération humaine ignore...

27 février 2006

Le montage (partie 17) : Malheur et damnation

Tout d'abord, Christophe se réjouit ; les figurants qui jouent plusieurs Coptrolls, voire tiennent un autre rôle dans le film sont méconnaissables… tout est impeccable. Christophe jubile, la scène va être d'enfers, ça va être terrible. Et puis… en digitalisant, la caméra ne lit plus rien… Malgré un nettoyage des têtes, rien à faire la caméra (la deuxième du tournage) vient de rendre l'âme… un nouveau coup du sort pour le réalisateur casseur de matériel ! Heureusement Gaëtan Seel peut lui prêter une caméra ce qui permet au réalisateur de récupérer les données et de monter les différentes scènes. Et là on peut dire que c'est une moment décisif, Christophe après des débuts difficiles prend un peu de recul… Après, enfin, un peu de repos, Christophe monte la scène des Coptrolls qui s'enchaîne à la perfection et dans le même élan trouve enfin le rythme et le ton pour les scènes de torture. Le travail avance à grand pas, de nouvelles répétitions pour le duel final sont organisées, et le réalisateur s'équipe d'une nouvelle caméra qui l'enchante « Eh c'est génial, le viseur est en couleur ». Ce qui sera bien utile puisque le film sera en noir et blanc.

27 février 2006

Le tournage (partie 17) : Les Coptrolls OUT

Et encore des Coptrolls ! Cette fois-ci ; direction Aywaille et les ruines du château de l'Amblève. Les scènes extérieures seront tournées dans ce cadre magnifique et malheureusement inconnu à quelques kilomètres de Liège. Les Coptrolls forestiers se distinguent de leurs cousins par la verdure qui orne leur habillement (des sacs poubelle, comme les autres). La première journée nous offre un temps magnifique mais nous ne pouvons boucler tous les plans aussi nous nous donnons rendez-vous le lendemain en début d'après-midi pour terminer la scène. Nous sommes gâtés le lendemain, en effet, une fois sur les lieux et en costume… il se met à pleuvoir. Heureusement le moral de l'équipe est à toute épreuve et nous nous abritons, laissant passer l'averse. Bien nous en prend, puisqu'après une demi-heure, le soleil refait son apparition et nous pouvons reprendre le tournage. Toute la scène est dans la boîte, et Christophe est radieux… tout se passe pour le mieux, mais il ne sait pas encore qu'une mauvaise surprise l'attend…

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27 février 2006

Le montage (partie 16) : En attente

Christophe commence de suite le montage des Coptrolls, mais il doit attendre que les scènes extérieures soient tournées pour avoir un plan d'ensemble. De prime abord, ce qui a été tourné en intérieure donne pleine satisfaction au réal. Avec de nouveaux et d'anciens figurants, on programme deux nouvelles journées de tournage pour les scènes extérieures des Coptrolls.

27 février 2006

Le tournage (partie 16) : Les Coptrolls IN

Ca y est, c'est le grand jour ! Le rappel des figurants a été efficaces, l'équipe débarque avec une bonne dizaine de personne à Jemelle, le temps est splendide ; il fait très chaud, sauf dans le lieu du tournage. Seul petit couac : le décor a disparu, qu'à cela ne tienne, Christophe tourne les plans initiaux, pendant que Alain, Shaban et Mike aidés par toute la troupe mettent en place le décors. Après une séance de déguisement ; sacs poubelles, perruques, pièces d'armure (encore merci Alain), nous tournons la scène, où les héros sont la cible des Coptrolls, qui, placés en hauteur disposent d'un nombre de projectiles impressionnant ; et les figurant canardent avec une joie non dissimulées les héros. Christophe n'a pas besoin de donner des indications ne jeu… Ils ont vraiment peur ! Retour le lendemain sur les lieux et deuxième journée de tournage éprouvante surtout pour Sandra qui en grande guerrière est de tous les plans. Elle est épuisée, et craque même (ce qui est compréhensible, Christophe est un despote) pour un petit plan de rien du tout mais qui demande tout de même un minimum de psychomotricité  J . C'est avec tout le monde fourbu mais joyeux du travail bien fait que se terminent ces deux jours de tournage haletant.

27 février 2006

Le montage (partie 15) : Ce sera Kitch

Christophe de retour à son PC commence le montage du clip des SR Boys et il est ravi, ce sera kitch. D'un autre côté l'organisation d'un très gros morceaux du tournage se dessine : la scène des Coptroll. Christophe, Shaban et Mike rejoignent Alain à Jemelle et découvrent les lieux qu'il met à la disposition de l'équipe. L'équipe imagine déjà les futurs plans ; et met en place les décors qui serviront à la scène.

27 février 2006

Le tournage (partie 15) : Le clip des SR Boys

Nous avions, comme déjà dit nos SR Boys : Nicolas, Ludo et les TEWè. Reste à tourner le clip de ce groupe mythique. Ludo travaillant chez Wow, une salle de sport de Rocourt, nous pouvons disposer en soirée des installations. Le clip se tournera en deux soirées, le vendredi et le dimanche. Outre les SR Boys, Raphaël Segers passe donner un coup de main bien utile. Il se concentrera sur le support musical laissant Christophe libre de réfléchir pleinement aux plans à tourner. La chorégraphie inventée sur place est laide à souhait correspondant ainsi aux exigences du réalisateur.

27 février 2006

Le montage (partie 14) : Rien de particulier

Christophe se consacre à des activités lucratives (il a bien raison) et continue à monter (dans la douleur) les scènes de torture.

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