Totale Remembrance, le film
A l'heure où j'écris ces mots (17h09, mais j'avance d'une heure), Totale Remembrance est terminé depuis un peu plus d'an an. Une demi-page lui a été consacré dans le quotidien belge Vers l'avenir, et le film a été projeté une seconde fois devant les étudiants en cinéma de la haute école Léon-Eli Troclet, avec séance de questions à la suite en présence de Sandra, Fabian, Michael, Nic et Christophe. Au mois de mars 2005, le film a circulé chez quelques stagiaires du Festival du Film Fantastique de Bruxelles, et le diminutif Mefamo (pour MEurtres FAtalement MOrtels) est devenu en fin d'année le nom d'une association sans but lucratif qui va faire pleurer de honte les fans de Frères d'Ardennes, consterner les émules de Godard, dérouter les amateurs de Docu-Fiction, et se faire des amis parmi tous les décadents fous furieux du coin. Bref, contribuer à tout ce qu'on aime !
Et le film, dans tout ça ? Marrant, selon la plupart (mais personne ne rit aux mêmes passages). Bien trop long, à l'unanimité (mais les gens ne s'entendent pas quant à déterminer où). Choquant, pour quelques-uns (mais franchement moins qu'on ne le redoutait). Bluffant, indéniablement, lorsque l'on voit la tête des personnes à qui nous révélons nos petits secrets de tournage. Randolph rules, mais ça on le savait déjà ! Bref, c'est simplement un film, qu'on aime ou qu'on aime pas, par morceaux ou en entier, mais qui a au minimum le mérite d'exister et d'avoir été achevé.
Et bon, ce n'est peut-être qu'une considération personnelle, mais putain, y'a de quoi être fier...