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Remember "TOTALE REMEMBRANCE"
Remember "TOTALE REMEMBRANCE"
  • Rétrospective du tournage marathon de "Totale Remembrance", le film amateur le plus long et le moins cher du monde (du moins jusqu'au prochain crach boursier). Une expérience unique qui a définitivement marqué ses participants.
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26 février 2006

Le tournage (Partie 7) : Ze big end

Branle-bas de combat. Christophe contacte plusieurs amis et fait courir le bruit de tournage, priant pour que tout se déroule bien. Pierre est chargé d’amener son ordinateur portatif afin que les acteurs profitent d’un support musical, Benoît réserve sa journée, et nous nous retrouvons à 23 personnes pour tourner le final (dont Raphael Vanherten sous la défroque, cette fois, d’un agent du FBI), pour ce qui demeure le W-E de tournage le plus dur de toute la production, du moins en regard du réalisateur. Le maquillage de Tarte Maul, le costume de Savaetta Fett, la direction de figurants… Rien n’est facile, certains se sont désistés et, pour la plupart des figurants, le sujet du film est complètement inconnu. Fabian Bodin et Raphael Segers n’arrivent bien entendu pas à l’heure, ce qui oblige le réalisateur à revoir drastiquement son plan de tournage. Deux assistants sont obligés de quitter le lieu de tournage pour raisons diverses, le temps presse et, vers 12H, la folie commence. Christophe demande à ses acteurs de jouer hors de toute continuité, notant avec amusement la mine étonnée de tous les nouveaux venus, genre « Quelqu’un pourrait-il me dire ce qu’il se passe ici ? ». Ça chante, ça danse, ça frappe, mais la plupart des figurants doivent partir vers 16H, 16h30, heure à laquelle Fabian arrive, accompagné d’un Raphaël déçu de ne pas avoir pu jouer plus tôt. Gaetan Maréchal, venu pour incarner l’Agent Smets pour la première fois, perd tous ses plans du fait de ce retard et voit assez mal l’affaire. Le réalisateur est crevé, les acteurs aussi, mais le meilleur reste à venir. Fabian annonce à Aurore Raket, qui nous avait tous accueilli chez elle au matin, avoir vu des pompiers près son appartement et qu’il redoute que son appartement soit en feu. Consternation générale et repli de toute l’équipe jusque chez Aurore tandis que le réalisateur se jure, en son fort intérieur, qu’il arrête tout si l’appartement est bel et bien la proie des flammes, de peur que ça ne se termine par un mort.
Christophe est toujours en train de remettre de l’ordre sur le site lorsqu’un coup de téléphone lui annonce que ce n’était qu’une fausse alerte. Soulagé, il reprend avec Nicolas et Raphael quelques lignes de dialogues, sachant que Nico ne serait pas disponible que jusqu’à 12H pour le lendemain. De retour chez lui, Christophe digitalise immédiatement plusieurs plans afin de les imprimer pour veiller à un respect minimal des raccords, et remettre de l’ordre dans tout ce foutoir. Il termine au lit à minuit, pour se réveiller à 6h, réadapter le scénar et maquiller Maul. Benoît et Pierre arrivent vers 9h, et le travail reprend. Expérience aidant, le maquillage de Tarte Maul met de moins en moins de temps à être appliqué, et toute la troupe se dirige vers le hangar du final, juste ralentie par un inoubliable tracteur miniature transportant des choux à du deux à l’heure en plein centre ville. Insolite, mais vrai ! Cette fois, la leçon est passée, et Fabian est sur place à l’heure, accompagné de Raphael Segers. Deuxième journée de tournage à du trois cent à l’heure, Nicolas devant repartir avant l’après-midi et Mike ne pouvant rester que jusque 15H. La plupart des figurants arrivent à midi, avec en cadeau quelques tartes destinées à marquer le vingt-sixième anniversaire du réalisateur. A la fin de la journée, tout le monde est fourbu, les figurants ne savent toujours pas pourquoi ils ont fait les cons devant la caméra, Christophe est complètement éteint et ne demande qu’à dormir. L’occasion est néanmoins trop belle de montrer à Raphaël Segers où en est le film, et il s’enflamme à la vision du résultat. Le lendemain, Christophe manquera de tourner de l’œil en se réveillant, mais rien de bien grave en comparaison de l’exaltation du W-E, conclut par un gigantesque « Victoire ! » clamé par toute l’équipe.

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