Le montage (Partie 3) : Coup d’épée dans l’eau
Beaucoup de travail est effectué pour restituer une ambiance sonore correcte sur les scènes de l’antre de Randolph, tandis que les plans continuent de s’enchaîner avec plus ou moins d’efficacité. Le montage du duel prend un temps monstrueux, d’autant que le réal peine à lui trouver un véritable rythme et qu’il est nécessaire de refaire tout le son, le bruit des épées en latex n’étant pas le plus efficace en termes d’intensité (« toc, toc, touc », c’est quand même moins flatteur à l’oreille que « Tching, Tchiiing, Ting ». Ah si !). Le travail est d’autant moins facile que cet abrutit d’étourdi de réal a complètement fourré les quinze dernières minutes de prise de vue en allumant la caméra au moment où il voulait l’éteindre et réciproquement (oui, il faut le faire… Il s’en amende encore). Des plans qui partent dans tous les sens dans l’anarchie la plus totale, c’est peut-être bien cool pour « Le projet Blair Witch » ou un gros Michael Bay, mais en ce qui nous concerne, c’est pas franchement top. Reste que les retombées dans l’équipe sont bonnes, et que les avis deviennent de plus en plus positifs, au point que certains regrettent que le film ne soit qu’une parodie. Subsiste un problème de taille : le manque d’implication du comédien principal se fait de plus en plus en sentir, tant pour l’organisation à proprement parler que pour le résultat en image. Le plus beau retournement de situation de notre folle épopée se profile, annoncé depuis bien longtemps mais toujours nié par le réalisateur...